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Qui sommes-nous ?

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Nous sommes un groupe de Fontenaysiennes et de Fontenaysiens, de citoyennes et de citoyens, pour la plupart déjà engagé·es dans la vie associative et municipale. Nous souhaitons agir de façon collaborative pour notre avenir, celui de nos enfants, celui de notre planète, en proposant un autre modèle de développement humain.

Les dégâts causés à l’être humain et à la planète par le modèle actuel de développement économique productiviste, sans limites, dirigé par le seul désir de posséder toujours plus, sont considérables, et aujourd’hui insoutenables. Le fonctionnement de nos démocraties est altéré, le pouvoir est accaparé par une minorité d’acteurs économiques et financiers, prédateurs cupides qui s’approprient les richesses de la Terre et les fruits du travail humain au détriment du plus grand nombre et de la nature.

Il faut absolument sortir de cette logique suicidaire pour nos sociétés et pour la planète, et nous ne pouvons plus compter à l’heure actuelle sur les seuls acteurs politiques au niveau national ou international pour le faire.

C’est au niveau local que nous pouvons agir dans un premier temps, d’abord en constituant des groupes de personnes motivées et engagées dans un autre modèle de développement : celui de la Transition.

Plus les citoyens engagés dans ce mouvement seront nombreux, plus ils pourront, en travaillant avec des élus locaux engagés eux-mêmes dans la Transition, ou en faisant pression sur les autres, influer sur les décisions politiques, et restaurer ainsi un fonctionnement véritablement démocratique de notre société.

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Les objectifs du mouvement de la Transition sont tous liés entre eux et consistent en :

  • un renforcement des liens de solidarité dans nos territoires, d’abord au niveau local ;
  • une refondation de la démocratie, par une reprise en main du pouvoir d’action par des citoyens engagés sur des projets pour faire avancer la Transition, citoyens qui par ces actions influenceront leurs représentants afin qu’ils tiennent compte de leurs aspirations et idées ;
  • la lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la nature, de la biodiversité, des écosystèmes dont notre existence dépend, en réduisant notre empreinte écologique, notre consommation énergétique, nos émissions de CO2, en développant les énergies renouvelables ;
  • la promotion d’un modèle de développement économique social et solidaire, basé sur le respect de chacun et de la nature, sur la collaboration, et sur une juste répartition des richesses ;
  • le renforcement de la résilience, de la capacité d’adaptation et de l’autonomie de nos territoires, en favorisant le développement de l’économie locale, particulièrement dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie, et de l’économie circulaire.
 

Nous avons besoin de chacune et chacun d’entre vous, rejoignez-nous !

LA TRANSITION ET SES VALEURS

La Transition est un mouvement qui se veut apolitique. Certes, mais… les avis sont partagés. Nous ne sommes certainement pas affiliés à des courants politiques, nous sommes clairement a-partisans, et n’entendons nullement agir sur la « scène politique » ou intervenir dans le « débat politique ».

En revanche, si l’on considère la notion de politique comme se référant aux affaires de la cité, la « polis » -en grec-, alors évidemment nous nous occupons de politique. Et de surcroît dans notre cadre républicain, celui de la chose publique, la « res publica » – en latin-.

L’essence de la Transition, c’est l’implication directe des citoyens dans les questions qui les concernent, celle de leur environnement dégradé par des politiques nationales, internationales, commerciales aberrantes, celle de leur société et de ses liens, celle de leur liberté attaquée par des pouvoirs qui s’affranchissent des règles de la démocratie.

La philosophie qui sous-tend les choix politiques actuels, celle des pouvoirs financiers, économiques, celle du libre-échange dérégulé, est un choix non obligatoire. Mais il est présenté comme tel par ses défenseurs, les tenants du néo-libéralisme, dont le credo est :

– « il n’y a pas d’alternative » (M. Thatcher)

– « l’État n’est pas la solution à notre problème, l’État est le problème » (R. Reagan)

– « la société, ça n’existe pas » (encore Mme Thatcher…).

L’économie est placée au dessus de tout, la politique lui est inféodée. Le pseudo « prix Nobel » d’économie – en réalité prix de la Banque de Suède avec lequel Alfred Nobel n’avait rien à voir – a été créé pour élever l’économie au rang des sciences physiques, comme si ses lois avaient le même statut que celles de la gravitation universelle ou de la relativité générale. Les « lois » de l’économie s’imposeraient ainsi au monde, à l’homme, qui n’aurait plus la possibilité de choisir son modèle de société, son modèle de « vivre ensemble », ses buts et les moyens qu’il se donne pour les atteindre. Or la seule loi « naturelle » sur laquelle l’économie, qui fait partie des sciences sociales, peut s’appuyer, c’est celle de la nécessité pour l’homme de fournir un travail pour assurer sa subsistance. La question est ensuite celle de l’utilisation de sa « force de travail » résiduelle, non liée à la satisfaction des besoins fondamentaux.

Les apôtres du « tout marché » ont une vision négative et dépressive de l’homme : un homme mû par l’appât des possessions, du pouvoir, de l’argent, de sa réalisation individuelle, et fondamentalement paresseux, égoïste et hostile à son prochain. D’où la nécessité de la contrainte de la compétitivité, de la compétition permanente, de la guerre économique, du tous contre tous, pour assurer rentabilité, profits, et progrès matériels. « L’homme est un loup pour l’homme », « le monde est dur », « il faut se battre pour survivre », « on ne peut compter que sur soi », voici quelques-unes des « maximes » de ces tristes sires. Il faut travailler pour « gagner sa vie » (comme si elle ne nous était pas donnée d’emblée…), puis travailler « pour gagner plus », pour consommer plus bien sûr (comme si le bonheur en dépendait), pour se distraire, fatigué, sans plus d’énergie pour créer, pour penser, pour exercer sa liberté, pour s’engager.

Notre vision est radicalement différente, sans être angélique. Bien sûr les « mauvaises passions ou pulsions » existent chez l’homme qui est un être doté d’un pouvoir de choisir.

Nous faisons le choix de la solidarité, de l’ouverture à l’autre, de la construction en commun, de la curiosité, de l’engagement libre, du développement harmonieux dans le respect et la liberté de chacun. Le sens de la vie d’un être humain libre doit pouvoir être déterminé par lui-même, et non lui être imposé pour des raisons prétendument économiques (ce n’est pas en traversant la rue pour prendre le premier « job » venu qu’il donnera du sens à sa vie). Un être humain est une promesse, non une ressource.

Et pour qu’un homme soit libre, certains besoins fondamentaux doivent être satisfaits, que la communauté a la responsabilité de lui apporter, car il ne peut les assurer seul : une alimentation correcte et un logement décent, la sécurité, l’accès aux soins, à l’éducation et à la culture.

Ce n’est qu’à ces conditions que l’homme peut exercer sa liberté. Et nous faisons le pari qu’un homme ainsi libre aura à cœur de s’engager, pour donner du sens à sa vie, au bénéfice de tous. C’est un pari de confiance, pari indispensable pour qu’une société fonctionne harmonieusement.

La Transition, c’est l’engagement de citoyens libres au service de la collectivité et de l’environnement dont leur bien-être dépend.

Cédric Zeitter